Le suicide chez les jeunes

Le suicide chez les adolescents est la deuxième cause de mortalité. Cette période de transition entre l’enfance et l’âge adulte est difficile et génère parfois des conduites à risque avec des passages à l’acte dangereux pour leur intégrité physique.

Les adolescents français sont-ils heureux ?

L’Unité Inserm 1778 « Santé mentale et santé publique » a mené une enquête statistique et épidémiologique sur les adolescents, il est question de leur santé mentale et physique, leurs consommations, leurs loisirs et leur sexualité.

Des chiffres sur l’état psychologique des jeunes

Plusieurs chiffres clés ressortent de cette étude : 50% des adolescents interrogés ont confiance en l’avenir, 56% d’entre eux pensent que l’adolescence n’est pas une période facile, 74,5% des filles et 57,6% des garçons préfèrent s’isoler lorsqu’ils éprouvent des états de mal-être et 75% estiment avoir besoin de limites pour s’épanouir dans la société.

L’étude révèle que 7,8% des adolescents ont déjà effectué une tentative de suicide et que 3,7% d’entre eux ont répété l’acte suicidaire.

Au sujet de la dépression, les filles sont 16,8% à être touchées par cet état de mal-être tandis que les garçons sont 7%.

Ces chiffres ne sont pas rassurants, d’autant plus que l’on sait que 74,5% des filles et 57,6% des garçons préfèrent s’isoler avec leur mal-être plutôt que d’en parler à leurs proches.

Ainsi, l’étude insiste sur le fait que l’adolescence est vécue comme une période difficile qui présente de profonds remaniements narcissiques, identitaires, sexuels qui accentuent leur vulnérabilité psychologique.

En outre, ces différents changements sont vecteurs de risques concernant les conduites dangereuses et les passages à l’acte suicidaire.

Le suicide chez les jeunes : une préoccupation majeure de santé publique

Une étude récente menée par l’Observatoire national du suicide révèle que les tentatives de suicide sont nombreuses au moment de l’adolescence, mais la grande majorité de ces tentatives n’aboutissent pas.

En effet, les suicides aboutis sont plus faibles en nombre mais représentent tout de même la seconde cause de mortalité chez les jeunes.

D’autre part, il ne faut pas minimiser l’impact des tentatives de suicide échouées qui laissent des séquelles psychologiques profondes chez les adolescents, qui sont susceptibles de recommencer.

C’est pour cette raison qu’il est primordial d’être attentif au mal-être exprimé par ces jeunes en souffrance, une meilleure écoute de leurs difficultés et une prise en charge adaptée réduisent considérablement le risque suicidaire.

L’étude souligne des différences entre le mal-être des garçons et celui des filles. Les filles vont davantage exprimer leur mal-être par l’intermédiaire de leur corps : plaintes au niveau du corps, boulimie, anorexie, scarifications, etc.

Tandis que les garçons vont être plus impulsifs et avoir recours à des moyens plus violents pour exprimer leur douleur psychique : comportements à risque de type ordalique, accidents corporels sur la route, consommation de stupéfiants, etc. Le décès survient à la suite d’un acte violent.

Comment prévenir une tentative de suicide ?

Les études menées auprès des structures de soins et des professionnels de la santé s’accordent à souligner l’importance d’intervenir dans les établissements scolaires afin d’être en contact direct avec les jeunes en souffrance.

Le personnel éducatif est souvent en première ligne et peut être en mesure de repérer des signes de mal-être et orienter si nécessaire le jeune vers des structures de soins.

Pour cela, il est indispensable de rétablir le dialogue entre l’adolescent et l’adulte qui pourra répondre de manière bienveillante.

Lorsque la communication directe n’est plus possible, s’il y a une déscolarisation par exemple ou un repli sur soi trop important, des supports numériques peuvent se substituer à l’échange avec un adulte :

  • Campagnes de prévention sur le suicide diffusées à la télévision ou sur Internet
  • Sites Internet sur le mal-être à l’adolescence et sur les risques suicidaires
  • Sites communautaires et réseaux sociaux avec du contenu thématisé

Plusieurs sites Internet en lien avec le Ministère de la Santé vont dans cette voie et offrent d’autres moyens de communication aux jeunes souffrant d’un mal-être profond. Voici quelques exemples :

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